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Témoignages

Nos festivals de retour à 100% de leur capacité… enfin !!!

5 juillet 2022

L’été 2022, c’est l’été des possibilités ! Plus qu’un simple retour à la normale, il y a cette urgence dans l’air, cette fébrilité de mordre dans le moment présent comme dans un melon d’eau en pleine canicule.

Dans le monde des festivals, l’été ne commence pas au solstice : peut-être as-tu toi-même eu la chance de vibrer dans l’un des nombreux évènements qui ont eu lieu dans les dernières semaines un peu partout au Québec. Notre but ici n’est pas de te donner l’impression d’avoir manqué quelque chose. On veut simplement te montrer comment nos festivals sont de véritables générateurs de plaisir cette année. Et qu’il n’est pas trop tard pour y prendre part !

L’un des premiers rendez-vous de l’été, Santa Teresa, sert généralement de baromètre pour la saison des festivals. Et malgré le temps grisâtre et incertain cette année, le directeur général de Santa Teresa, Patrick Kearney, se réjouit d’avoir pu créer un environnement « festif et enjoué » pendant le festival, même si le travail d’organisation en amont était colossal. « Il fallait avoir la foi et prendre des risques pour surmonter l'incertitude amenée par la 5e vague, explique-t-il. Et nous en avons eu. L’équipe qui constitue l’organisation du Festival est clairement une des clés de notre réussite ! ».

Le fait d’avoir été l’un des premiers festivals à pouvoir rouler au maximum de sa capacité a aussi apporté son lot de défis. « Comme nous étions un des premiers festivals à reprendre vie, nous avons senti les festivaliers hésitants au départ. Mais le temps a arrangé les choses. »

Organisé un mois plus tard, le festival KWE ! À la rencontre des peuples autochtones à Québec a pu compter sur un public qui avait déjà eu l’occasion de se réhabituer aux rassemblements en grand nombre. Le festival, qui met de l’avant les cultures des onze nations autochtones du Québec, s’est bien adapté depuis son édition de 2019, nous raconte sa directrice générale, Mélanie Vincent.

« Nous avons trouvé un endroit beaucoup plus approprié dans le parc Jean-Béliveau, qui est plus grand, sous les arbres. Beaucoup de nos visiteurs et des représentants des onze Nations ont adoré! Sinon, la grande différence est que nous rejoignons davantage notre public cible, les Québécois et les Québécoises, qui sont venus expressément pour KWE. L'achalandage élevé n'était pas un hasard. »

Selon Mélanie, les festivaliers n’ont pas été les seuls à trouver leur compte dans cette édition 2022. « Nos artistes et artisans étaient fiers. Le but était qu'ils sentent que KWE est un évènement qui leur appartient, dans lequel ils sont libres d'exprimer leur culture et leurs savoirs. Nous avons constaté que ce sentiment était partagé. On peut dire mission accomplie! ».

Et tous ces efforts ont su apporter leur lot de bons moments. Pour Patrick Kearney, le tout premier spectacle sur la « grosse scène » aura été un énorme coup de cœur. Pour avoir eu la chance d’y assister, on peut confirmer qu’artistes et public étaient déchaînés. Ce soir-là, la banlieue de Sainte-Thérèse a vu défiler Lydia Képinski, Choses Sauvages et, pour la première fois au Québec depuis son dernier album, Hubert Lenoir, dans une ambiance électrique. « Festifs », « enjoués » et « fébriles » font partie des mots que répète le directeur général pour décrire cette soirée et tout ce beau monde qui y a participé.

Toutefois, du côté de Mélanie, il est impossible de résumer les cinq jours de festivités à un seul évènement. Cela dit, elle a été profondément touchée par « la participation des représentants des onze Nations, leur générosité et leur fierté, dans tous les espaces de KWE. »

Pour les festivaliers en quête d’aventures, l’été ne fait que commencer. Mais pour ces organisateurs, c’est le temps d’un repos bien mérité.

« L’organisation d’un festival amène son lot de stress et de doutes, conclut Patrick Kearney, mais quand on se retrouve dans l’après-festival, on vit un grand soulagement. »

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