Le Refrain : un outil indispensable pour accroître l'essor et la visibilité de nos festivals!
Le regroupement des festivals régionaux artistiques indépendants, maintenant connu sous le nom de Refrain, est né au mois de mars 2020. Pour te faire découvrir quel est l’ADN de ce nouveau regroupement, nous avons rencontré Patrick Kearney, président du conseil d’administration et directeur général du festival Santa Teresa.
« C’est né un peu accidentellement du fait que je me sentais un peu isolé aux alentours de la mi-mars 2020 », se rappelle Patrick Kearney. « J’ai écrit à quelques festivals en leur disant : est-ce que ça vous tente qu’on jase, qu’on échange sur ce qu’on vit tous présentement, avec le confinement, etc.? » La réponse des autres gestionnaires ne s’est pas fait attendre.
C’est ainsi que les festivals ont commencé à se regrouper, à distance. Même si on sait que de faire des appels vidéo avec des ami.e.s a trouvé preneur chez plusieurs d’entre nous lors de la pandémie, les gestionnaires de festivals n’en ont vraiment pas profité pour s’amuser! Ils ont plutôt échangé sur ce qu’ils vivaient face à cette situation incertaine. L’idée a ensuite fait boule de neige.
« Au fil des semaines, il y avait toujours un festival qui demandait s’il pouvait inviter un autre festival ami. Par exemple, le festival de La Noce demandait s’il pouvait inviter le festival Regard et le festival de jazz de Saguenay. De fil en aiguille, je me suis mis à animer des rencontres virtuelles avec 55 représentants de festivals à l’écran », se remémore en riant le directeur général du festival Santa Teresa.
Être membre du regroupement offre plusieurs avantages. Tout d’abord, Patrick Kearney et son équipe organisent des rencontres tous les mois. « Parfois, on invite un avocat, une personne spécialisée en droit d’auteur ou une personne experte en écoresponsabilité, bref, tout ce qui peut intéresser les festivals ». Mais l’attrait principal du Refrain, c’est la représentation. « Quand on a sondé nos membres sur ce qu’ils désirent en premier, sur ce qu’ils attendent du Refrain, c’est qu’on les représente, qu’on soit là pour eux à 100%. De plus, la plateforme en ligne du Refrain est un merveilleux outil de découvrabilité pour les festivals à vocation artistique d’ici » soutient Patrick Kearney.
Quand on a sondé nos membres sur ce qu’ils désirent en premier, sur ce qu’ils attendent du Refrain, c’est qu’on les représente, qu’on soit là pour eux à 100%.
Les mots « vocation artistique d’ici » sont importants, car ils indiquent une des seules restrictions du rassemblement : « le Refrain ne regroupe pas de festivals thématiques, un festival du bleuet ou un festival gastronomique par exemple, même s’il y a un volet musical dans un festival thématique », nuance-t-il avec humour.
Le Refrain permet actuellement aux festivals de s’y retrouver avec les changements imposés par les mesures sanitaires. Mais il a aussi d’autres aspirations. « Évidemment, on souhaite que la pandémie meure et que la mission du regroupement ne soit plus exclusivement liée à sa gestion. On souhaite surtout que notre plateforme virtuelle fasse découvrir les festivals membres du Refrain. On souhaite que les festivaliers puissent trouver toutes les informations qu’ils désirent sur notre site et ainsi aller visiter nos festivals en ayant ramassé une tonne d’informations précieuses sur la région, les artistes présents, etc. », affirme le président du conseil d’administration.
Le Refrain se donne ainsi les moyens de ses ambitions. Justement, quelles sont ces ambitions? « Donner de la visibilité, augmenter le rayonnement et briser l’isolement de tous ces festivals culturels qui n’avaient pas vraiment de plateforme pour échanger et partager ce qu’ils vivaient », explique le gestionnaire.
Le Refrain devient ainsi un allié inestimable pour tous ces festivals qui ont connu des moments difficiles au cours des dernières années. Avec ce merveilleux outil de découvrabilité que constitue la plateforme en ligne, il n’y a aucune raison pour que le Refrain n’ait pas une longue vie!